Bordeaux FC: Kahn et Lopez en bataille pour l’avenir du club
Avenir des Girondins de Bordeaux : Les plans de Kahn et Lopez sous examen
Contexte de la crise financière
Le tribunal de commerce de Bordeaux a ouvert un dossier crucial examinant deux scénarios pour sauver les Girondins : le plan de cession porté par Oliver Kahn et celui de continuité défendu par Gérard Lopez. La décision, attendue le 13 juin, repose sur trois critères clés : la préservation des emplois, la viabilité financière des projets et les intérêts des créanciers. Cette procédure s’inscrit dans un calendrier serré, avec un vote des créanciers prévu le 12 juin.
Réactions des acteurs externes
Les avis divergent sur les deux stratégies. Le plan de Lopez, qui réduit la dette à 26 millions d’euros sur dix ans, est critiqué pour ses échéances progressives. À l’inverse, l’offre de Kahn (15 millions d’euros) vise à rassurer Fortress, principal créancier, en priorisant le remboursement immédiat. Certains experts estiment que cette approche pourrait fragiliser Lopez, tandis que d’autres soulignent les risques liés aux conditions suspensives du projet de Kahn.
Enjeux économiques actuels
L’équilibre entre stabilité et liquidité est au cœur du débat. Le plan de Lopez mise sur une restructuration longue, mais expose le club à un possible rejet par Fortress. Celui de Kahn, plus rapide, dépend de la validation de clauses strictes (accès au stade, garanties financières). La décision du tribunal influencera non seulement l’avenir des Girondins, mais aussi les pratiques de gestion des clubs en crise.
Les défis du plan Kahn
L’offre de Kahn inclut six conditions suspensives, comme l’accès aux données financières du club et l’obtention de fonds garantis. Ces exigences pourraient retarder la mise en œuvre, notamment si des irrégularités émergent lors des audits. Par ailleurs, son exclusion des créanciers non prioritaires, comme la Métropole de Bordeaux, soulève des questions d’équité.
Le pari risqué de Lopez
En étalant la dette sur une décennie, Lopez cherche à éviter la liquidation. Cependant, son accord avec Fortress, basé sur des remboursements échelonnés, reste fragile. Si ce dernier rejette le plan, le club pourrait basculer vers une cession forcée. Les supporters espèrent une issue préservant l’identité du club, tandis que les investisseurs scrut
