Introduction

Vladimir Petkovic, sélectionneur des Fennecs, a dévoilé ce jeudi sa liste de 29 joueurs pour les rencontres amicales contre le Rwanda (5 juin) et la Suède (10 juin). Si aucune nouvelle recrue n’a été intégrée, cette pré-sélection révèle des retours marquants et des choix tactiques. Entre expérience et jeunesse, le coach mise sur un équilibre pour affronter deux styles de jeu distincts.

Contexte et préparation des Fennecs

Dans une conférence de presse, Petkovic a souligné son intention d’offrir du temps de jeu à plusieurs joueurs, avec 29 noms convoqués. Ces matches servent de test face à des adversaires variés : le Rwanda, en terrain algérien à Constantine, puis la Suède à Solna. Une opportunité pour évaluer la polyvalence tactique du groupe.

Retours notables et absences surprenantes

Ramiz Zerrouki (Feyenoord), Kevin Van den Kerkhof (Metz) et Ismaël Bennacer (OM) font leur retour, contrairement à la dernière trêve. À l’inverse, Badredine Bouanani (Nice) ou Yacine Titraoui (Charleroi) sont écartés. Selon Petkovic, ces décisions s’appuient sur « la concurrence et la régularité en club ».

Réactions et analyses des observateurs

Les médias locaux saluent le maintien des cadres comme Riyad Mahrez (Al-Ahli) ou Houssem Aouar (Al Ittihad), garants de stabilité. Cependant, l’absence de jeunes promus suscite des interrogations. Les spécialistes pointent aussi le pari sur Anis Hadj Moussa (Feyenoord) et Amine Gouiri (OM), symboles d’une relève talentueuse mais encore à confirmer.

Enjeux et défis pour l’équipe nationale

Ces matches sont cruciaux pour peaufiner l’animation offensive avant les échéances de 2024. L’intégration des revenants comme Nabil Bentaleb, combinée à la gestion des jeunes pousses, constitue un équilibre délicat. L’objectif ? Renforcer la cohésion sans sacrifier la performance immédiate.

Quelles perspectives après ces tests ?

La capacité de Petkovic à alterner entre jeu offensif et défensif sera scrutée. Les performances face à la Suède, réputée physique, pourraient influencer les futures sélections. Un bon démarrage renforcerait la crédibilité du projet, surtout après des résultats mitigés en 2023.